Ahmad Abou Farah et Anas Chadid ont été arrêtés au mois d’août dernier. L’un est soupçonné de représenter une menace pour la sécurité d’Israël, l’autre d’avoir incité à la violence sur les réseaux sociaux. Tous deux, placés en détention administrative, ont été condamnés - sans avoir été jugés - à une peine de six mois de prison.
Mais les deux hommes, âgés de 29 et 19 ans, clament leur innocence et en signe de protestation, ils ont entamé une grève de la faim depuis 81 jours. Hospitalisés depuis plusieurs semaines, ils refusent tout traitement. Face à la détérioration de leur état de santé, la Cour suprême a suspendu l’ordre de détention les concernant.
Mais eux, récusant les accusations qui pèsent contre eux, réclament son annulation pure et simple. Un pas que la Cour a refusé, ce mardi, de franchir. En réaction, Ahmad Abou Farah et Anas Chadid ont donc décidé de durcir leur mouvement et d’entamer également une grève de la soif, alors même qu’un médecin qui les a vus vendredi estimait que leur vie est menacée.